¤ L’ESSENTIEL SUR LA VITAMINE B12 : (MESSAGE 1)
¤ BIODISPONIBILITÉ DE LA VITAMINE B12
MESSAGE 1 :
Un peu + bas dans le multiple message « standardisé » (qui est hélas long mais difficile à raccourcir), je pense avoir trouvé des preuves cliniques et des études scientifiques prouvant la biodisponibilité et l’authenticité de la vitamine B12 dans les algues et dans les végétaux crus mais NON lavés.
Même les omnivores peuvent être carencés en vitamine B12 ; donc le même pourcentage de végétaLiens peuvent être carencés en vitamine B12 sans que ce soit à cause de leur végétaLisme. Le foi peut emmagasiner des réserves de vitamine B12 pour une durée variant entre 2 ans et 7 ans, mais la bile pour une durée atteignant parfois 20 ans. Si un végétaLien ne se complémente pas en vitamine B12, il est conseillé que tous les 6 mois il subisse une prise de sang pour contrôler son taux d’acide méthyl-malonique. L’organisme produit en excès cet acide s’il est carencé en vitamine B12. Une carence en vitamine B12 est mauvaise pour la santé, même en l’absence d’effets visibles.
\ On trouve de la taurine (et de la vitamine B12) dans maintes bactéries et algues, notamment dans la spiruline et le varech. On trouve de la taurine dans maintes levures, notamment les levures de bière. On trouve de la vitamine D dans maints champignons exposés aux rayons ultras-violets du soleil. On trouve des phytostérols dans maints végétaux (surtout oléagineux). Les phytostérols ont les avantages sans les inconvénients du cholestérol.
\ Consommer chaque jour 10ug de vraie vitamine B12 :
\ Les bactéries produisant la vitamine B12, elles produisent de nombreux autres nutriments qui sont probablement bénéfiques, en particulier pour les espèces animales dites « carnivores ».
\ Lorsque l’organisme est carencé en vitamine B12 opérationnelle, il produit un déchet qui est l’acide méthylmalonique (= acide isosuccinique = Acide 2-méthylpropanedioïque [nom UICPA] = C4H6O4).
¤ « CYAN \ CYANURE » :
\ Le préfixe « CYAN » du mot « CYANOBACTÉRIES » désigne la couleur bleu cyan (même si elles ne sont pas toutes de couleur bleue cyan). Le préfixe « CYANO » du mot « CYANOCOBALAMINE » désigne la présence de cyanure s’il s’agit de compléments chimiques artificiels de pharmacie.
\ Dans le mot « CYANOCOBALAMINE », le préfixe « CYANO » signifie « CYANURE », et le radical « COBALAMINE » signifie « COBALT ». En fait, c’est censé être un noyau de « COBALT » entouré par du « CYANURE ». La vraie vitamine B12 « CYANOCOBALAMINE » porte bien son nom si elle est un complément chimique artificiel de pharmacie, mais elle porte généralement mal son nom si elle est d’origine naturelle (sauf cas particulier) [car à l'état naturel le cyanure s'agglutine autour du noyau de cobalt, beaucoup + RAREMENT que ce que l'on pensait à une époque (voire jamais ou presque jamais) ]. Si on respecte les doses de CYANOCOBALAMINE alors la toxicité du cyanure est quasi-nulle, mais un excès de « CYANURE » (tout au moins si ce n’est pas de la vitamine B12 cyanocobalamine) est mortel.
¤ « COBALAMINE \ COBALT » :
* * * * * La vitamine B12 a pour radical ou suffixe « COBALAMINE ». Elle a un noyau en en cobalt. Davantage le micro-biote d’un individu est abondant et diversifié (ce qui est davantage difficile à l’époque industrielle mais quand-même possible), davantage le cobalt aura de chances d’être utilisé pour la métabolisation de la vitamine B12. Selon le site http://www.vitamines-mineraux.com/mineraux_cobalt/mineraux_cobalt.html on trouve du cobalt dans les céréales complètes, les légumineuses, les légumes-racines (dont la carotte…), le chou, l’abricot, la cerise, la girolle… (à condition que ces végétaux proviennent d’une terre pourvue de cobalt). Selon le site http://santedoc.com/alimentation/oligo-elements/cobalt.html on trouve du cobalt dans les épinards, la laitue, les figues (craignent le froid), et les feuilles de betterave ; en plus des légumineuses et du chou. Selon le site http://www.holistica.fr/plantes/site/nutriments/oligosimple.htm on trouve du cobalt dans les lentilles, la sauce soja (jaune) [le soja jaune cru est toxique], et l’artichaut, en + des abricots. Selon http://www.supertoinette.com/glossaire-cuisine/1448/sante/cobalt.html on trouve du cobalt dans les cerises et les poires, en plus des lentilles et du soja (jaune). Selon le site http://jcb1.pagesperso-orange.fr/oligo.html on trouve du cobalt dans : l’abricot (0,025mg/100g) ; oignon (0,013mg/100g) (l’oignon à forte dose est toxique) ; poire (0,010mg/100g) ; brocolis (0,010mg/100g)
¤ La vitamine B12 (hydroxycobalamine = hydroxocobalamine) ainsi que la vitamine B12 cyanocobalamine ne sont pas actives en elles-même, mais le métabolisme est capable de les transformer et de les activer :
* http://www.vitamine-b12.net/hydroxocobalamine/ (hydroxocobalamine = hydroxycobalamine)
« En tant que telle, l’hydroxocobalamine n’est pas un coenzyme bio-actif de B12 et doit donc être métabolisée avant de pouvoir jouer sont rôle dans l’organisme. »
(En injection… 70% de l’hydroxycobalamine est assimilée, mais entre 20% et 50% de la cyanocobalamine est assimilée)
* http://www.vitamine-b12.net/cyanocobalamine/
« De nombreuses années se sont déroulées avant que l’on se rende compte que la Cyanocobalamine provenait de la contamination du charbon actif utilisé dans les processus d’isolation et que la Cyanocobalamine n’existe naturellement ni dans le corps, ni dans l’alimentation en quantité mesurable et qu’elle n’a pas en elle de vrai application thérapeutique. »
« Ainsi un total de quatre étapes du métabolisme est nécessaire pour rendre la molécule active: une partie de la Cyanocobalamine peut se convertir après la première étape en une forme naturelle de vitamine B12 Hydroxocobalamine, apparaissant comme une préforme du co-enzyme. »
¤ Certains types de vitamines B12, et leur formule chimique atomique :
***** * Dans le sang et dans la moelle épinière, on trouve de la vitamine B12 majoritairement méthycobalamine (C63H91CoN13O14P) http://www.vitamine-b12.net/formes/. Dans le foie, on trouve de la vitamine B12 majoritairement adenosylcobalamine (C63H88N14O14PCo) http://www.vitamine-b12.net/formes/. Dans les cellules, on trouve de la vitamine B12 méthylcobalamine et de la vitamine B12 adenosylcobalamine http://www.vitamine-b12.net/formes/. Dans le lait, on trouve de la vitamine B12 hydroxocobalamine (C62H90CoN13O15P) http://vegecru.com/vitamine-b12et de la vitamine B12 méthylcobalamine http://www.vitamine-b12.net/formes/Toutes ces vitamines B12 sont opérationnelles. Même celles qui ne sont pas actives, le métabolisme est capable de les activer en les transformant. http://www.vitamine-b12.net/formes/
* http://www.vitamine-b12.net/aliments/ On trouve des quantités suffisantes de vitamine B12, si on consomme 1 Litre de lait par jour, ou si on consomme entre 100 grammes et 1kg de fromage par jour (selon le type de fromage). 100g d’emmental ou de gruyère comprend 3,1ug de vitamine B12. Si on exclu le foie, alors en moyenne, on trouve presque autant de vitamine B12 dans les produits laitiers que dans la chair animale. Mais la vitamine B12 des produits laitiers est beaucoup mieux assimilée que celle de la chair animale (y compris du foie).
° Formes de vitamine B12 \ Types de B12 :
* https://fr.wikipedia.org/wiki/Cobamamide (cobamamide = adénosylcobalamine = dibencozide)
* https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thylcobalamine (méthylcobalamine = mécobalamine)
* https://fr.wikipedia.org/wiki/Hydroxocobalamine (hydroxocobalamine = hydroxycobalamine)
° Liens entre la vitamine B12 et la vitamine B17 :
* La vitamine B12, quelque soit son type, elle comprend du cobalt. Quant-au site http://www.tree2share.org/article-1612-les-vitamines-b17-f-et-c-aident-a-combattre-le-cancer/ , il affirme que le corps humain peut transformer la prétendue « vitamine B17 » (= laetrile = laévomandélonitrile = C14H15NO7), qu’il peut la transformer en vitamine B12. Concernant la vitamine B17, son nom IUPAC est : [(6-O-β-D-glucopyranosyl-β-D-glucopyranosyl)oxy](phenyl)acetonitrile et son nom UICPA est : (phényl)acétonitrile. Le problème est qu’il n’y a pas de cobalt dans la vitamine B17. Donc il faut consommer à la fois des aliments riches en Cobalt et riches en vitamine B17. Parmi les particularités de la prétendue « vitamine B17 », elle n’est pas officiellement reconnue comme une vitamine (année 2017), son efficacité contre le cancer est très controversée mais elle est supérieure à 0, elle est toxique voire mortelle à forte dose à cause de son cyanure (sauf peut-être si on l’associe avec son contre-poison qui est la vitamine B12 hydroxocobalamine), son cyanure stabilise la vitamine B12 (en fait la vitamine B12 cyanocobalamine est moins bien assimilée que les meilleures formes de vitamines B12, mais le cyanure réduit les risques que la vitamine B12 devienne INopérante).
* L’amydgaline (C20H27NO11) https://fr.wikipedia.org/wiki/Amygdaline#cite_note-2 ne doit pas être confondu avec le laetrile.
¤ Bactéries produisant de la vitamine B12 :
* http://www.vivelab12.fr/dou-vient-la-vitamine-b12/(Propionibacterium freudenreichii ; Rhodopseudomonas protamicus ; Propionibacterium shermanii ; Pseudomonas denitrificans ; Nocardia rugosa ; Rhizobium cobalaminogenum ; Micromonospora sp. ; Streptomyces olivaceus ; Nocardia gardneri ; Butyribacterium methylotrophicum ; Pseudomonas sp.) ET (« Arthrobacter hyalinus » : Survase SA, Bajaj IB, Singhal RS. Biotechnological production of vitamins. Food Technology and Biotechnology 2006;44(3):381-96.)
* http://vegecru.com/vitamine-b12 (« Klebsiella pneumoniae » The source and content of vitamin B12 in the tempehs, J Med Assoc Thai – 1990) (et certaines « Lactobacillus » dont …Lactobacillus reuteri CRL1098 produces cobalamin, J Bacteriol – 2003 )
* https://www.natesis.com/spiruline-et-vitamine-b12_le-point-des-recherches-scientifiques,fr,8,121.cfm (« Lactobacillus delbrueckiisubsp. lactis » ATCC 7830) et (« Lactobacillus leichmannii » ATCC 7830)
** http://lasymbiose.free.fr/html/nodosites.html Les nodosités des racines des légumineuses ( ainsi que les nodosités der racines de la plante https://fr.wikipedia.org/wiki/Parasponia ) sont pourvues de la bactérie du genre Rhizobium. La bactérie Rhizobium cobalaminogenum produit de la vitamine B12. Donc il est intéressant de consommer et surtout de diversifier les racines de légumineuses comestibles, les + proches possible de leur état naturel.
¤ Niveaux d’authenticité de la dite »vitamine B12 » :
* http://www.comptoirdesspirulines.fr/sante/vitamine-b12-et-spiruline/ Une « découverte discrédita les analogues B12 dans l’esprit de certains médecins, pour qui ils seraient inutiles (car inactifs) et nuisibles (au motif qu’ils bloqueraient l’absorption de la vitamine B12 en occupant ses sites récepteurs). Ces craintes furent rapidement démenties par les études ultérieures, qui mirent en évidence que le foie lui-même contenait 9 fois plus d’analogues que de vitamine B12 proprement dite, que d’autres aliments contenant essentiellement des analogues corrigeaient également les anémies pernicieuses et que la vitamine B12 elle-même se trouvait partiellement convertie en analogues par l’organisme humain ».
\ La vitamine B12 active (en elle-même) joue un rôle positif suffisant si elle est consommée en quantité suffisante. Mais elle n’empêche pas le corps d’assimiler la vitamine B12.
\ La vitamine B12 cofacteur (elle est parfois considérée comme active, mais en fait elle s’active dans le métabolisme suite à des transformations.) Elle joue un rôle positif suffisant si elle est consommée en quantité suffisante. Mais elle n’empêche pas le corps d’assimiler la vitamine B12. Attention… il existe des cofacteurs qui n’ont aucun rapport avec la vitamine B12.
\ La vitamine B12 tangente joue un rôle positif INsuffisant, mais elle n’empêche pas le corps d’assimiler la vitamine B12. Si on les diversifie suffisamment, peut-être qu’en synergie elles vont jouer un rôle suffisant.
\ La vitamine B12 INactive joue un rôle neutre, elle ne sert à rien, mais elle n’empêche pas le corps d’assimiler la vitamine B12. Le terme « pseudo-vitamine B12 » désigne parfois (mais pas toujours) la vitamine B12 INactive.
\ L’anti-B12 joue un rôle négatif, c’est la seule à empêcher le corps d’assimiler facilement la vitamine B12.
¤ Réflexion sur les différentes vitamines B12 et sur la vitamine B17 :
\ Dans le sang et dans la moelle épinière, on trouve de la vitamine B12 majoritairement méthycobalamine (C63H91CoN13O14P) http://www.vitamine-b12.net/formes/ . Dans le foie, on trouve de la vitamine B12 majoritairement adenosylcobalamine (C63H88N14O14PCo) http://www.vitamine-b12.net/formes/ . Dans les cellules, on trouve de la vitamine B12 méthylcobalamine et de la vitamine B12 adenosylcobalamine http://www.vitamine-b12.net/formes/ . Dans le lait, on trouve de la vitamine B12 hydroxocobalamine (C62H90CoN13O15P) http://vegecru.com/vitamine-b12 et de la vitamine B12 méthylcobalamine http://www.vitamine-b12.net/formes/ Toutes ces vitamines B12 sont opérationnelles. Même celles qui ne sont pas actives, le métabolisme est capable de les activer en les transformant. http://www.vitamine-b12.net/formes/
\ Selon le Dr Jérôme BERNARD-PELLET, la littérature scientifique prouve qu’un végétarien n’a besoin d’avoir aucune connaissance en nutrition, et qu’un végétalien doit faire attention uniquement au fer et au calcium et à la vitamine B12. Voir https://www.youtube.com/watch?v=lMu8XwASjzg et https://www.youtube.com/watch?v=eGMYY-6YtEk
\ La littérature scientifique est accessible sur le livre intitulé « https://www.amazon.fr/Rapport-Campbell-vaste-internationale-nutrition/dp/2896260382 » et rédigé par le Professeur T. Colin Campbell. Il présente plusieurs centaines de références et études scientifiques prouvant tout cela, ainsi que les vertus du végétarisme et du végétalisme. C’est sans compter les travaux du Dr Jérôme BERNARD-PELLET réunissant plusieurs milliers de références et études scientifiques prouvant la même chose.
\ Le Dr Jean-Michel COHEN se contredit en permanence https://www.youtube.com/watch?v=X8pH-qPQUak Par ailleurs, le Dr Jérôme BERNARD-PELLET dit avoir été agressé par le Dr Jean-Michel COHEN, voir https://www.youtube.com/watch?v=yUcCuyHNRPU et que le Dr Cohen a supprimé de l’enregistrement vidéo du débat… le passage dans lequel le Dr BERNARD-PELLET dit que le Dr Cohen ne peut être ni objectif ni neutre car le Dr Cohen est sponsorisé par Danone. On voit le Dr Cohen faire de la publicité pour les laitages dans la vidéo https://www.youtube.com/watch?v=taCXj5vV1VI
\ La vitamine B12 méthylcobalamine est intéressante pour combattre certains cancers. La vitamine B12 cyanocobalamine est moins efficace (inconvénient) mais davantage stable (avantage) que les autres vitamines B12 ; elle n’est pas efficace contre le cancer ; elle est parfois déconseillée aux fumeurs car ils ont déjà trop de cyanure dans le corps ; mais un excès de vitamine B12 cyanocobalamine est presque impossible. En effet, la vitamine B12 hydroxocobalamine est intéressante pour réduire une intoxication engendrée par un excès de cyanure ; ce mélange produit la vitamine B12 cyanocobalamine. En effet, le cyanure est présent dans la vitamine B17, alias laetrile. On trouve de la vitamine B17 dans les amandes amères et dans les noyaux d’abricots et dans les noyaux d’avocat ; elle est toxique voire mortelle si on en consomme des quantités colossales.
\ Il est possible de mélanger de la vitamine B17 anti-cancer (amandes amères, noyaux d’avocats, noyaux d’abricots) (son cyanure stabilise la vitamine B12) avec de la vitamine B12 hydroxocobalamine (annule la toxicité du cyanure). Il faut éviter les sources trop élevées de cyanure (dont les pépins de pomme) car si on fait une fausse manœuvre, alors le risque de mourir est trop grand.
¤ Chlorella et vitamine B12 :
* https://www.youtube.com/watch?v=abHIHa8AyJs[ Chlorella , Mercure , DMSA , Métaux lourds ( Thierry Casasnovas ) ] La chlorella n’est pas très active sauf si son enveloppe est craquée (craquage électrique) ; ce n’est pas avec nos dents ou nos bras.
\ Pour que la chlorella produise une vitamine B12 totalement bio-disponible, elle doit impérativement être exposée à la lumière du soleil.
* http://www.echlorial.fr/blog/la-chlorella-est-naturellement-riche-en-b12/ (la chlorella doit être exposée à la lumière du soleil pour produire sa vitamine B12.Si elle est cultivée dans des bio-réacteurs [fermenteurs] alors elle ne produit pas la vitamine B12)
Des études ont prouvé la présence de la vitamine B12 dans les comprimés de Chlorella cultivée en lumière naturelle(Hiromi Kittaka-Katsura 2002) [3] .
L’efficacité de la vitamine B12 contenue dans la Chlorella est rendue possible grâce à sa biodisponibilité, prouvée par les études de Watanabe en 2002 [4] .
Matsuura et col. 1991 [5] ont montré que les rats qui présentent une carence en fer (forte anémie) se rétablissent grâce à l’administration de micro algues telles que la Chlorella.
Rauma et col. 1995 [6] ont montré, dans une étude menée sur deux ans, que l’alimentation des végétariens peut être suffisamment complémentée en vitamine B12 bio-disponible issue de la Chlorella.
* https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26485478?dopt=Abstract (étude scientifique prouvant la biodisponibilité de la chlorella) : « La supplémentation nutritionnelle avec Chlorella pyrenoidosa diminue l’acide méthylmalonique sérique dans les végétaux et les végétariens avec une déficience présumée de vitamine B₁₂.
Merchant RE1, Phillips TW1, Udani J2.
Informations sur l’auteur
Abstrait
Étant donné que la vitamine B12 ne se produit en quantités substantielles que dans les aliments dérivés d’animaux, les végétariens et particulièrement les végétaliens risquent de développer des carences de cette vitamine essentielle. La chlorella utilisée pour cette étude est un supplément alimentaire complet disponible dans le commerce, qui est censé contenir la forme physiologiquement active de la vitamine. Cette étude exploratoire ouverte a été effectuée pour déterminer si l’ajout de 9 g de Chlorella pyrenoidosa par jour pourrait aider à atténuer une carence en vitamine B12 chez les végétariens et les végétaliens. Dix-sept adultes végétaliens ou végétariens (26-57 ans) avec une carence connue en vitamine B12, comme en témoigne un niveau d’acide sérum méthylmalonique (MMA) au-dessus de 270 nmol / L au dépistage, mais qui semblaient en bonne santé étaient inscrits à l’étude . Chaque participant a ajouté 9 g de C. pyrenoidosa à son régime quotidien pendant 60 ± 5 jours et ses taux sériques de MMA, de vitamine B12, d’homocystéine (Hcy) ainsi que le volume corporel moyen (MCV), l’hémoglobine (Hgb) et l’hématocrite (Hct ) Ont été mesurés à 30 et 60 jours à partir de la ligne de base. Après 30 et 60 jours, le taux de MMA sérique a diminué de manière significative (P <0,05) d’environ 34% en moyenne. Quinze des 17 sujets (88%) ont montré au moins une baisse de 10% du MMA. Dans le même temps, Hcy a tendance à diminuer et la vitamine B12 sérique a tendance à augmenter, tandis que MCV, Hgb et Hct sont demeurés inchangés. Les résultats de ce travail suggèrent que la vitamine B12 dans chlorella est biodisponible et une telle supplémentation alimentaire est une façon naturelle pour les végétariens et les végétaliens d’obtenir la vitamine B12 dont ils ont besoin. »
¤ Nori et vitamine B12 :
\ Certaines algues produisent une vitamine B12 totalement bio-disponible si et seulement si elle sont exposées à la lumière du soleil.
* http://www.vegetarisme.fr/b12-lalgue-nori-autres-infos-scientifiques/« Après avoir confirmé en 2013 que la vitamine B12 présente dans les algues bleues est en fait une pseudo-vitamine B12 composée d’un corrinoïde totalement inactif chez l’humain, une équipe japonaise a poursuivi ses études sur l’algue nori, pour conclure qu’elle apporte une vitamine B12 biodisponible en quantité intéressante pour les végétariens. L’analyse de nori séchée et grillée (feuille pour sushi) révèle une teneur en vitamine B12 de 77,6 μg / 100 g, ce qui suffit, à raison d’une feuille à sushi de 4 g par jour, à couvrir l’apport journalier recommandé au Japon, aux Etats-unis et également en France, de 2,4 μg de vitamine B12. Une bonne nouvelle pour les végétariens donc, d’autant que la nori se révèle aussi être une source intéressante de fer et d’oméga 3. » (Source: Watanabe F., Yabuta Y., Bito T., teng F. Vitamin B₁₂-containing plant food sources for vegetarians. Nutrients. May 5;6(5):1861-73.)
¤ Spiruline et vitamine B12 :
\ Certaines algues produisent une vitamine B12 totalement bio-disponible si et seulement si elle sont exposées à la lumière du soleil.
*** https://www.natesis.com/spiruline-et-vitamine-b12_le-point-des-recherches-scientifiques,fr,8,121.cfm et http://www.comptoirdesspirulines.fr/sante/vitamine-b12-et-spiruline/ et http://www.spirawline.com/b12/ [ La dite vitamine B12 de la spiruline comprend 17% de méthylcobalamine (activable par le métabolisme)et 83% d’adéninylcobamide (tangente, donc répond à certaines fonctions mais pas à toutes) ]
\ L’adéninylcobalamine (au pire inactive donc neutre, et au mieux cofacteur donc activable par le métabolisme) ne doit pas être confondue avec la vitamine 12 adénosylcobalamine (active en elle-même)
¤ Niveaux d’authenticité de la dite »vitamine B12 » (partie 2/2) :
* http://www.vitamine-b12.net/formes/
« À l’état naturel, les trois principales formes de vitamine B12 (dite »active ») présentes dans les aliments sont : Méthylcobalamine (active en elle-même), Adénosylcobalamine (active en elle-même), Hydroxocobalamine (activable par le métabolisme, mais le terme »cofacteur » est davantage approprié que le terme »active ») ». La cyanocobalamine arrive peut-être en quatrième place parmi les formes de vitamine B 12 (dite »active ») ; elle est beaucoup moins abondante que ce qu’on s’imaginait à une époque ; elle est quand-même présente dans la nature contrairement à ce qu’on s’imaginait à tort par la suite. Même une forme de vitamine B 12 active en elle-même subira plusieurs transformations avant de répondre à ses fonctions ; elle sera transformée pour être stockée, puis elle retrouvera peut-être sa forme d’origine (active en elle-même) pour répondre à ses fonctions.
« Alors que la Cyanocobalamine semble offrir de bons résultats en prévention des carences, les autres formes (coenzymes bio-actifs: Méthylcobalamine et Adénosylcobalamine) se montrent beaucoup plus efficaces pour cette application thérapeutique spéciale et offrent aussi un éventail thérapeutique beaucoup plus versatile. (…) Même l’Hydroxocobalamine présente des avantages certains en comparaison de la Cyanocobalamine. (…) Intuitivement, on comprend qu’il est préférable de prendre les formes de vitamine B12 les plus naturelles possibles, celles que notre corps nécessite le plus. »
1 A.G. Freeman Cyanocobalamin – un cas de retrait: document de discussion. J R Soc Med. Novembre 1992; 85 (11): 686-687.
2 Gimsing P, Hippe E, Helleberg-Rasmussen I et al. La cobalamine se forme dans le plasma et les tissus pendant le traitement de la carence en vitamine B12. Scand J Haematol 1982; 29: 311-318
3 Pezacka E, Green R, Jacobsen DW. Glutathionylcobalamin comme intermédiaire dans la formation de coenzyme coenzymes. Biochem Biophys Res Commun. 1990 15 juin; 169 (2): 443-50. PubID PMID: 2357215.
4 Hans C. Andersson, Emmanuel Shapira, Réaction biochimique et clinique au traitement par l’hydroxocobalamine contre le cyanocobalamine chez les patients atteints d’acidémie méthylmalonique et d’homocystinurie (cblC), The Journal of Pediatrics, Volume 132, Numéro 1, janvier 1998, pages 121-124, ISSN 0022 -3476, http://dx.doi.org/10.1016/S0022-3476(98)70496-2.
5 Okuda K, Yashima K, Kitazaki T, Takara I. Absorption intestinale et changements chimiques simultanés de la méthylcobalamine. J Lab Clin Med. 1973 avril; 81 (4): 557-67. PubID PMID: 4696188.
6 Tsao C, S, Myashita K, Influence de la Cobalamine sur la survie des souris atteignant la tumeur ascite. Pathobiologie 1993; 61: 104-108
7 Masayuki Ikeda, Makoto Asai, Takahiro Moriya, Masami Sagara, Shojiro Inoué, Shigenobu Shibata, Methylcobalamin amplifie les changements de phase circadiens induits par la mélatonine en facilitant la synthèse de la mélatonine dans la glande pinéale du rat, Brain Research, Volume 795, Issues 1-2, 8 Juin 1998, pages 98-104, ISSN 0006-8993, http://dx.doi.org/10.1016/S0006-8993(98)00262-5.
8 Carmen Wheatley Cobalamin dans l’inflammation III – glutathionylcobalamin et methylcobalamin / adenosylcobalamin coenzymes: l’épée dans la pierre? Comment la cobalamine peut-elle réguler directement les synthases d’oxyde nitrique. Journal of Nutritional and Environmental Medicine 2007 16: 3-4, 212-226 doi = 10.1080% 2F13590840701791863
9 Catherine S. Birch, Nicola E. Brasch, Andrew McCaddon, John HH Williams, Un rôle novateur pour la vitamine B12: Les Cobalamines sont des antioxydants intracellulaires in vitro, Biologie Radicale Gratuite et Médecine, Volume 47, Numéro 2, 15 juillet 2009, Pages 184 -188, ISSN 0891-5849, http://dx.doi.org/10.1016/j.freeradbiomed.2009.04.023.
MESSAGE 2 :
¤ (PARTIE 1/4) VégétaLiens (sans carence, sans vitamine B12 de pharmacie, sans aliment pourvu en vitamine B12) :
° Lire livre intitulé « Conscious Eating » et rédigé par Gabriel COUSENS :
* https://amarolishivambu.wordpress.com/2014/08/07/le-mythe-de-la-vitamine-b12-se-supplementer-sous-quel-forme/
« D’autres études furent faites sur des groupes de végétaliens de Grande-Bretagne ou d’Iran. Après des années sans produits animaux ou de suppléments, ces végétaliens n’avaient aucune carence en B12 et jouissaient d’une santé supérieure à bien des carnivores.Gabriel Cousens, médecin et psychiatre, est un spécialiste de l’alimentation végétalienne. Végétalien depuis de longues années, se nourrissant surtout d’aliments crus, il a élaboré dans son livre « Conscious Eating » un dossier sur la B12, solidement documenté et s’appuyant sur des observations cliniques glanées lors de sa longue pratique de médecin. Selon son expérience, les végétariens/végétaliens en santé ayant de bonnes habitudes de vie (sans tabac ou alcool) n’ont pas à s’inquiéter de la B12. Un autre chercheur, le docteur Drbeker, a quant à lui suivi un groupe de végétariens du Sud de l’Inde dont le taux de B12 était considéré comme bas. Malgré ce fait, tous étaient en bonne santé et ne démontraient aucun symptôme d’une carence. Une femme végétalienne en santé aura assez de réserves de B12 pour elle et son bébé. »
« Les légumes-racines, à cause de leur étroit contact avec le sol, renferment de la B12. Cette vitamine étant élaborée par des micro-organismes venant d’un sol sain, amène un argument de plus en faveur de l’agriculture biologique. Une étude menée par le docteur A. Mozafor de Suisse et citée dans le « New Century Nutrition » par Collin Campbell, les sols fertilisés par du fumier d’animaux démontraient plus de B12 que ceux fertilisés à l’aide de produits chimiques. Les végétaux testés avaient donc un taux de B12 plus élevé que ceux de l’agriculture aux engrais synthétiques. Les épinards bio donnaient 17,8mcg/kg de B12 alors que les épinards chimiques n’en donnaient que 6,9mcg/kg.. »
« Dans une autre étude, citée cette fois-ci par le docteur Cousens, une communauté végétalienne opta pour une méthode de fertilisation en vogue depuis des millénaires en Orient, des excréments humains compostés. Leurs végétaux démontraient un taux très élevé en B12. Plusieurs communautés végétaliennes à travers le monde (au Danemark, en Autriche, aux États-Unis) cultivent avec succès leurs potagers en employant du fumier humain-fèces et urine- ainsi que de l’engrais vert. »
« Si nous avons accès à des végétaux de culture biologique, le fait de ne pas trop les laver nous permet de retirer plus de B12. La germination accélère le processus aussi : au quatrième jour, 100g de lentilles germées=237 microgrammes de B12/100g, de pois=235 microgrammes de B12. »
« D’autres sources : 28 g de racine de poireaux ou de betteraves donnent 0,1 ou 0,3 mcg de B12. Avant que la B12 ne soit découverte, le célèbre docteur John Harvey Kellogg traitait, au début du siècle, l’anémie pernicieuse, avec du bouillon concentré de son de blé. »
« Herbert, croit que les végétariens/végétaliens assimilent leur B12 plus par la réabsorption de la bile que par les aliments qu’ils consomment. Préserver la santé de notre estomac. Manger beaucoup d’aliments crus. Avoir de bonnes habitudes de vie et diminuer notre consommation d’alcool, de café, de tabac, etc. »
\ 28 g de racine de poireaux ou de betteraves donnent 0,1 ou 0,3 mcg de vitamine B12.
poireau (toxique à forte dose) (s’il est cuit alors il faut le consommer dans la journée car en s’oxydant il devient toxique à faible dose)
° AVIS :
- Dans http://avis.free.fr/vitamineB12.htm juste AVANT le SECOND tableau jaune, il y a d’écrit :
« Sans l’usage d’aliments fortifiés ou de suppléments, les niveaux de B12, dans le sérum, chutent, généralement, après plusieurs années de végétalisme, mais ils se stabilisent souvent à 100pg/ml ; il y a une possibilité que la B12 soit synthétisée par les bactéries dans l’intestin et que cela apporte une contribution dans certains cas. (…) Cependant, des végétaliens de 20 à 35 ans d’ancienneté qui n’ont pas de source significative de vitamine dans leur alimentation sont très rarement trouvés comme ayant des symptômes de déficience. »
- Dans http://www.panx.net/web/avis/page2_13.html, il y a d’écrit :
Réalisateur de l’étude et date |
Nombre de végétaliens dans les études |
Durée du végétalisme (années) |
Utilisation de suppléments |
Quantité moyenne de B12 dans le sang (pg/ml) |
Etendue : niveau minimum et maximum mesuré (pg/ml) |
Ellis & Mumford, 1967 |
20 |
Plus de 17 |
? |
236 |
30 à 650 |
Sanders et son équipe, 1978 |
32 |
1 à 30 |
Par 18% |
257 |
94 à 675 |
* Campbell et son équipe, 1982 |
9 |
2 à 20 |
Non |
61 |
10 à 130 |
Dong & Scott, 1982 |
13 |
1 à 49 |
Par 8% |
115 |
90 à 219 |
Crane et son équipe, 1988 |
47 |
1 à 29 |
Non |
Non connue |
De plus de 100 à 850 |
** Bar-Sella et son équipe, 1990 |
36 |
5 à 35 |
Non |
164 |
65 à 200 |
Gilois et son équipe, 1992 |
54 |
Plus de 20 |
Non |
193 |
Non connue |
Les valeurs de B12 du sang ne sont pas strictement comparables car les méthodes d’analyses sont différentes. Tous les végétaliens de ces études étaient en bonne santé et sans symptôme de déficience en B12, sauf : * cette étude était sur des végétaliens avec des signes évidents de déficience ** cinq de ces végétaliens avaient quelques symptômes de déficiences neurologiques. Le niveau moyen de B12 dans le sang est considéré comme étant compris entre 140 et 900pg/ml. Le critère officiel de faiblesse du niveau de B12 dans le sang est défini au Royaume-Uni comme étant à partir de 130pg/ml et en dessous. |
\ Crane et son équipe (1988), ont testé 47 végétaLiens (sans complément chimique artificiel de pharmacie en vitamine B12), pendant une durée variant de 1 an à 29 ans, et aucun d’entre eux n’a été carencé en vitamine B12 à cause du régime végétaLien. Les niveaux se situent entre plus que 100pg/mL et 850 pg/mL.
\ Gilois et son équipe (1992), ont testé 54 végétaLiens (sans complément chimique artificiel de pharmacie en vitamine B12) pendant plus de 20 ans, et aucun d’entre eux n’a été carencé en vitamine B12 à cause du régime végétaLien.
\ Si malgré cela on a peur de la carence, on peut augmenter la marge de sécurité en consommant le peu d’humus aggloméré autour du végétal, à fortiori s’il s’agit d’une racine. On y trouve les bactéries produisant la vitamine B12. Tout doit être biologique et sans traitement (même biologique).
\ Si malgré cela on veut obtenir davantage de bactéries, les végétaux doivent avoir un petit volume, car cela permet d’augmenter la superficie avant de se remplir le ventre.
¤ (PARTIE 2/4) VégétaLiens (sans carence, sans vitamine B12 de pharmacie, sans aliment pourvu en vitamine B12) :
** Selon http://revegezvous.unblog.fr/desinformation-sur-les-vegetariens/vitamine-b12/ et http://www.panx.net/web/avis/page2_11.html « Dans les années 1950, une étude a été menée pour chercher pourquoi un groupe de végétaliens Iraniens ne développaient pas de déficience en B12. Il a été découvert qu’ils fertilisaient leurs végétaux avec du compost issu de déjection humaine, qu’ils ne les nettoyaient pas avec trop d’attention, et ainsi obtenaient la vitamine par la contamination de la bactérie. L’eau peut aussi contenir de la B12. »
* Tous les jinistes (ou presque tous) refusent de manger de la chair animale, certains sont végétaLiens http://liberationanimale.com/2010/05/18/liberation-animale-et-jainisme/
* http://fr.wikipedia.org/wiki/Ja%C3%AFnisme (jiniste)
¤ (PARTIE 3/4) VégétaLiens (sans carence, sans vitamine B12 de pharmacie, sans aliment pourvu en vitamine B12) :
La carence en vitamine B12 est possible si l’état naturel du végétal est supprimé ou trop diminué.
- – - – - https://amarolishivambu.wordpress.com/2014/08/07/le-mythe-de-la-vitamine-b12-se-supplementer-sous-quel-forme/ Lavraie vitamine B12 est produite par certaines bactéries. Elles sont agglutinées autour des végétaux (davantage… d’une part autour des racines… et d’autre part autour des graines légèrement germées pas encore vertes) poussant dans des terres biologiques et riches en humus, à fortiori si les terres disposent d’excréments (et accessoirement à fortiori si les terres disposent d’urine). L’urine et les excréments d’humains ou d’animaux sauvages sont compatibles avec la cause animale. Si on veut obtenir un maximum de bactéries, les végétaux doivent avoir un petit volume, car cela permet d’augmenter la superficie avant de se remplir le ventre. Ces bactéries sont aussi présentes dans l’humus de qualité adhérant contre les végétaux, d’où l’intérêt de ne pas brosser les végétaux ; il est conseillé de manger le peu d’humus qui s’y agglutine. Ces bactéries disparaissent partiellement ou totalement, si les végétaux sont cuits ou lavés ou épluchés ou brossés ou aseptisées ou NON biologiques ou »traités » (même de manière biologique) ; ces règles de pseudo-hygiène peuvent engendrer un risque de carence en vitamine B12, si on ne trouve pas d’autre solution.Un apport artificiel en vitamine B12, parallèle à celui produit par ces bactéries, réduit le risque de carence. Mais si un végétaLien a une bonne hygiène de vie https://www.youtube.com/watch?v=g2I54eugP98alors il n’a généralement pas besoin d’autre vitamine B12 que celle des bactéries présentes dans les terres naturelles ou dans les terres biologiques de bonne qualité. Remplacer ces bactéries par de la vitamine B12 peut empêcher ou retarder une pseudo-carence, mais cela n’empêchera pas l’arrivée des maladies (cancer…), en cas de mauvaise hygiène de vie. Selon https://www.youtube.com/watch?v=nzUe8zWiAZwet https://www.youtube.com/watch?v=kB7nqgjH_VYle Docteur Raphaël PEREZ démystifie la vitamine B12, il valorise la flore intestinale qui est l’un des précurseurs de la vitamine B12. Selon http://regenere.org/videos/recettes/vitamine-b12-entre-dysbiose-et-psychose.htmlThierry CASASNOVAS démystifie la vitamine B12, il valorise la flore intestinale qui est l’un des précurseurs de la vitamine B12. \\ Si les excréments et l’urine viennent des animaux sauvages ou humains, alors ils sont compatibles avec la cause animale. Si les végétaux poussent près de de l’urine et des excréments, ces substances transformées sont de toute manière à l’intérieur de notre corps avant que l’on aille aux toilettes. Quant-au fumier utilisé par les agriculteurs (certes NON adeptes de la cause animale) et servant à nourrir les terres et les plantes, il est chargé en excréments. Maintes espèces animales (dont le gorille) mangent leurs excréments. Ce n’est pas une raison pour les imiter, mais c’est une raison pour sortir des excès de peur. \\ En règle générale, les micro-organismes naturels considérés comme des maladies sont en réalité des agents qui nettoient l’intérieur du corps. Dans le corps, une intoxication extrême peut provoquer une prolifération extrême de micro-organismes ; donc dans de rares cas les anti-biotiques peuvent sauver un individu. Mais généralement, l’état d’intoxication de la personne est beaucoup plus dangereux que les micro-organismes de la prétendue maladie. Ce discernement sur les maladies est confirmé notamment par Thierry Casasnovas et par le Docteur Médecin Christian Tall Shaller. Donc la prétendue maladie du renard est plus proche du mythe que de la réalité. Attention… un aliment qui pourrit véritablement devient dangereusement chargé en bactéries, donc il ne faut pas le consommer. Attention… si nécessaire, selon la situation… il faut désinfecter ou stériliser ses mains, et le matériel chirurgical, et le sol des milieux hospitaliers, et les seringues à usage unique ; et il faut se protéger des M.S.T. (Maladies Sexuellement Transmissibles), mais sans être injuste envers les victimes de M.S.T… la liste est trop longue à citer. Attention… Louis Pasteur, le prétendu inventeur du prétendu vaccin contre la rage, il disait que l’on boit 90% de nos maladies. Donc la qualité de l’eau est primordiale.\\ Il semblerait que certains laboratoires créent volontairement des maladies pour qu’on achète l’antidote (un peu comme le virus informatique et l’anti-virus informatique qui proviennent parfois du même fournisseur). Il semblerait que seuls les riches et les élites auront accès à un antidote fiable et sans effet secondaire, mais l’ensemble de la population risque de voir sa santé évoluer, au mieux comme les vases communiquant (un paramètre de la santé qui s’améliore au détriment d’un autre), et au pire de manière catastrophique. Voir vidéos de Stan Maillaud sur les vaccins. \\ Certes, le risque nul n’existe pas, mais il y a beaucoup moins de risques d’attraper des maladies par les végétaux NON lavés que si on mange de la chair animale ou que si on se fait lécher par un animal humain ou non humain, à fortiori si on habite dans une ferme.
* https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chinococcose[ Selon les données épidémiologiques disponibles pour l’échinococcose alvéolaire2, les facteurs de risque pour l’homme sont (en ordre décroissant) ] :
- être propriétaire de chiens qui consomment des petits mammifères : OR=18.0
- vivre dans une exploitation agricole : OR=6.4
- être propriétaire de chiens qui rodent sans surveillance : OR=6.1
- collecter du bois : OR=4.7
- être agriculteur : OR=4.7
- mâcher de l’herbe : OR=4.4
- vivre dans une habitation proche des champs : OR=3.0
- aller en forêt pour des raisons professionnelles : OR=2.8
- faire pousser des légumes (racines et feuilles) : OR=2.5
- être propriétaire de chats qui rôdent sans surveillance : OR=2.3
- consommer des baies non lavées : OR=2.2 (attention, la cuisson stérilise, contrairement au lavage, mais la cuisson supprime aussi les bonnes bactéries, donc la cuisson est pire que le mal sauf cas particuliers) ; (Louis Pasteur disait que nous buvons 90% de nos maladies, donc l’eau n’est pas forcément le meilleur désinfectant) ; (l’air que l’on respire est chargé en particules neuro-toxiques et en polluants et en bactéries, pourtant il n’est pas lavé) ; (l’espèce humaine est la seule qui lave ses végétaux) ; (la tortue géante ne lave pas ses végétaux et vit plusieurs centaines d’années)
\ Dire que la NON complémentation en vitamine B12 justifie l’assassinat d’animaux, cela cache deux intérêts économiques. Il existe du commerce de vitamine B12, ce qui n’est pas grave en soi ; c’est même indispensable en cas de carence grave en vitamine B12 (quelque soit le régime alimentaire). Mais cela justifie le cycle (prédation\proie), un ancrage pour le business carniste, et un moyen de ne partager avec la faune sauvage… aucune des immenses cultures polluantes qui s’étendent en engendrant la déforestation et destruction de l’environnement.
¤ (PARTIE 4/4) VégétaLiens (sans carence, sans vitamine B12 de pharmacie, sans aliment pourvu en vitamine B12) :
MESSAGE 3
COPIÉ-COLLÉ SUR LA SPIRULINE (vitamine B12) :
* http://www.comptoirdesspirulines.fr/sante/vitamine-b12-et-spiruline/
La vitamine B12 est indispensable à notre santé. Sans elle, apparaîtrait une pathologie mortelle connue sous le nom d’anémie pernicieuse. Notre organisme étant incapable de la synthétiser, il lui faut la trouver dans l’alimentation d’origine animale et les produits laitiers. Un problème pour les végétariens et les véganes, mais également pour les personnes âgées, dont la capacité à fixer la vitamine B12 décroît avec l’âge. Longtemps, la médecine a estimé que la spiruline ne contiendrait pas ou peu de vitamine B12, ou qu’elle ne serait pas assimilable par notre organisme. De récentes études scientifiques viennent cependant remettre en question ces certitudes, au point que la spiruline pourrait bien être une source non négligeable de vitamine B12 pour notre organisme. Le Comptoir des Spirulines vous propose état des lieux provisoire de la recherche sur le sujet. Et, pour commencer, pose un constat : le philosophe japonais Toru Matsui s’est nourri exclusivement de spiruline pendant quinze ans et n’a jamais présenté le moindre symptôme d’anémie pernicieuse…
La vitamine B12 de la spiruline : forme, quantité et bio-disponibilité
C’ est en 1926 que George Whipple, George Minot et William Murphy (prix Nobel de médecine en 1934) achevèrent de démontrer que des extraits de foie pouvaient combattre certaines formes d’anémie. Partant de ce constat, des études furent menées pour tenter de déterminer le « facteur intrinsèque » contenu par le foie et indispensable à notre organisme. En 1948, Karl Folker puis Lester Smith parvinrent à l’isoler : il s’agissait de la cobalamine, molécule plus communément appelée vitamine B12 et appartenant au sous-ensemble des corrinoïdes (grosses molécules portant en leur centre un atome de cobalt).
La cobalamine ou vitamine B12 existe sous quatre formes :
• deux formes actives : l’adenosylcobalamine et la méthylcobalamine, présente dans la spiruline ;
• deux formes inactives que notre organisme peut métaboliser sous forme active : l’hydroxocobalamine, généralement utilisée sous forme de solutions stériles destinées à être injectées, et la cyanocobalamine, couramment utilisées dans les compléments synthétiques.
Les autres formes de vitamine B12 sont en réalité des analogues (également appelés « pseudo-vitamines B12 »), c’est-à-dire des molécules appartenant au même sous-ensemble des corrinoïdes mais jugés inactifs.
Le professeur Wanabe fut le premier, en 1999, à publier une étude sur la vitamine B12 présente dans la spiruline (1). Cherchant à en connaître la teneur réelle, il eut recours à la méthode microbiologique et à des tests de chimiluminescence. Les mesures obtenues par la méthode microbiologique étaient 6 à 9 fois supérieures à celles obtenue par chimiluminescence, mais il estima la quantité de vitamine B12 à 17 % des corrinoïdes présents dans la spiruline. En 2002, il réitéra ses mesures par méthode microbiologique, sans toutefois parvenir à distinguer avec une précision suffisante les molécules de vitamine B12 de leurs analogues (2).
C’est seulement en 2010 que des mesures plus fiables furent réalisées. Une étude dirigée par le professeur Kumudha et réalisée par essai microbiologique et test de chimiluminescence, permit de quantifier précisément la teneur en vitamine B12 de la spiruline : respectivement 38,5 µg (+/- 2 µg) et de 35,7 µg (+/- 2 µg) pour 100 g de spiruline sèche (3). Le professeur Kumudha identifia également la forme de vitamine B12 présente dans la spiruline : la méthylcobalamine, qui présente la particularité d’être trois fois mieux assimilée que les cyanocobalamines couramment utilisées dans les compléments synthétiques.
Si l’on se fonde sur les résultats obtenus lors de cette dernière étude, on peut en déduire qu’une dose journalière de 3 g de spiruline apporterait environ 1,1 µg de vitamine B12, soit 44 % des apports journaliers recommandés (AJR) (2,5 µg). Ce serait légèrement supérieur au seuil standard de vitamine B12 fixé par l’OMS (1,0 µg) et plus de deux fois le seuil minimal absolu (0,48 µg).
La présence d’analogues de vitamine B12 dans la spiruline : inutile et nuisible ?
Dans les années 1960, des molécules très similaires à la cobalamine furent découvertes : appartenant comme elle au sous-ensemble des corrinoïdes et présentant des structures très proches, elles furent qualifiées d’analogues B12. Portée par une méthode qui ignorait la distinction entre composés actifs et composés inactifs chez l’homme, la communauté scientifique des années 1970 fut prise d’un enthousiasme excessif pour ces analogues, jusqu’à ce qu’on découvre dans les années 1980 qu’une partie non négligeable d’entre eux n’étaient pas assimilable par le corps humain. Cette découverte discrédita les analogues B12 dans l’esprit de certains médecins, pour qui ils seraient inutiles (car inactifs) et nuisibles (au motif qu’ils bloqueraient l’absorption de la vitamine B12 en occupant ses sites récepteurs).
Ces craintes furent rapidement démenties par les études ultérieures, qui mirent en évidence que le foie lui-même contenait 9 fois plus d’analogues que de vitamine B12 proprement dite, que d’autres aliments contenant essentiellement des analogues corrigeaient également les anémies pernicieuses et que la vitamine B12 elle-même se trouvait partiellement convertie en analogues par l’organisme humain. Surtout, on découvrit qu’il existe plusieurs types d’analogues B12 :
• certains analogues interagissent favorablement avec l’absorption de B12 : ils sont appelés « cofacteurs B12 »
• certains analogues peuvent remplacer la vitamine B12 dans certaines de ses fonctions essentielles : ils sont dits tangents
• certains analogues sont neutres ou inactifs, c’est-à-dire dépourvus d’action biologique dans le métabolisme : ils sont parfois appelés « pseudo-vitamines B12 »
• certains analogues, enfin, bloquent l’absorption de la vitamine B12 en occupant ses sites récepteurs : ils sont parfois appelés « anti-B12 ». Seuls ces derniers sont nuisibles.
Les recherches les plus récentes menées sur différents micro-organismes ont démontré leur capacité à produire majoritairement de la pseudo-vitamine B12 et à l’utiliser comme cofacteur pour toutes leurs enzymes B12-dépendantes. Autrement dit, des analogues longtemps considérés comme inactifs et inutiles ont en réalité une fonction bien précise et se révèlent être « des cofacteurs majeurs pour de nombreux organismes » (4). Dans le cas de la spiruline, une étude dirigée par le professeur Takinoa et publiée en 2010 a mis en évidence qu’un analogue jusqu’alors jugé inactif, l’adeninylcobamide, était en réalité utilisé par les cellules de la spiruline comme cofacteur de la méthionine synthase, une enzyme qui permet la biosynthèse de la méthionine (un acide gras essentiel) à partir de l’homocystéine, dont elle régule ainsi le taux dans le sang (un taux excessif étant un facteur des risques d’accidents vasculaires) (5).
Spiruline ou complément synthétique : quelle vitamine B12 choisir ?
La forme de vitamine B12 commercialisée en tant que compléments synthétiques est la cyanocobalamine. Il s’agit d’une forme synthétique de provitamine B12, qu’on ne trouve pas dans le milieu naturel et qui ne devient active qu’en étant métabolisée dans l’organisme. Pour l’industrie, elle présente l’avantage d’être la forme de vitamine B12 la plus stable à l’air libre et la plus facile à cristalliser et à purifier une fois produite par fermentation bactérienne ou par synthèse in vitro. Elle présente toutefois l’inconvénient d’être trois fois moins assimilable que la méthylcobalamine (6), forme naturelle de vitamine B12 présente dans la spiruline, et peut comprendre jusqu’à 90 % d’analogues.
Il faut ajouter que les bactéries à partir desquelles les compléments synthétiques sont fabriqués sont très généralement des OGM, qui représentaient plus de 80 % de la production mondiale en 2001. Les bactéries concurrentes sont d’origine chinoise et il n’est guère aisé de savoir si elles en sont également. Mais les bactéries OGM offrant un rendement trente fois supérieur, il serait surprenant que les producteurs chinois ne recourent pas aussi au génie génétique. Quoi qu’il en soit, il semble établi que le premier producteur mondial de vitamine B12 synthétique, Sanofi Chimie, a recours aux bactéries OGM, tandis que des doutes planent d’autant plus sur le Veg-1 que les microorganismes ne sont pas concernés par la réglementation européenne sur l’affichage obligatoire de la présence d’OGM et que le site d’information sur les OGM en Union Européenne GMO Compass indiquait explicitement que les vitamines B12 synthétiques sont pratiquement toujours fabriquées à partir d’OGM (7).
(1) Watanabe F. & al.: Pseudovitamin B(12) is the predominant cobamide of an algal health food, spirulina tablets. J Agric Food Chem. 1999 Nov; 47(11):4736-41.
(2) Watanabe F. & al.: Characterization and bioavailability of vitamin B12-compounds from edible algae. J Nutr Sci Vitaminol (Tokyo). 2002 Oct; 48(5):325-31.
(3) Kumudha A. & al.: Purification, Identification, and Characterization of Methylcobalamin from Spirulina platensis. J Agric Food Chem, Aug 2010.
(4) Roselli S. : Génomique fonctionnelle de la dégradation microbienne du chlorométhane. Thèse soutenue publiquement le 15 décembre 2009 – Université de Strasbourg.
(5) Tanioka Y. & al.: Methyladeninylcobamide functions as the cofactor of methionine synthase in a Cyanobacterium, Spirulina platensis NIES-39. FEBS Lett. 2010 Jul 16;584(14):3223-6. Epub 2010 Jun 17.
(6) « Methylcobalamin » in Alternative medecine review 3(6):461-3 (1998).
(7)
- Le Comptoir,
- 5 juillet 2015
MESSAGE 4
AUTRE COPIÉ-COLLÉ SUR LA SPIRULINE (vitamine B12) :
* https://www.natesis.com/spiruline-et-vitamine-b12_le-point-des-recherches-scientifiques,fr,8,121.cfm
Spiruline & Vitamine B12 : le point des recherches
Il existe depuis plusieurs années, un débat sur la nature de la vitamine 12 de la spiruline. De récents travaux apportent un nouvel éclairage sur la question. Natésis® fait le point sur l’état des connaissances actuelles (nov. 16).
La spiruline contient majoritairement de l’adéninylcobamide (dites pseudo-vitamine B12), une forme de vitamine B12 qualifiée d’inactive. Mais elle contiendrait également, et ce dans des proportions non négligeables, une forme active de vitamine B12, la méthylcobalamine.
# Vitamine B12 : fonctions, sources, formes, métabolisme et carences :
Fonctions :
La vitamine B12 (cobalamine) est une vitamine hydrosoluble, vitale pour la croissance et la division des cellules (mitose). Elle est également nécessaire à la maturation des globules rouges, à la fonction neuronale, à la synthèse de l’ADN. A noter qu’elle intervient comme cofacteura dans certaines réactions biologiques (un cofacteur étant une substance nécessaire, en plus d’autres substances, pour mener à bien d’un processus).
Sources :
La vitamine B12 n’est pas synthétisée par l’Homme et doit donc être apportée par l’alimentation. Elle est essentiellement présente dans la viande, le foie et les crustacés. Généralement absente dans les plantes, les végétariens doivent trouver une source assimilable de vitamine B12 pour éviter les carences ou les situations de subcarences.
Formes :
La vitamine B12 existe sous différentes formes (ou analogues) *.
Les formes actives pour l’Homme de vitamine B12 sont la méthylcobalamine et la 5-deoxyadenosylcobalamine.
La cyanocobalamine que l’on retrouve dans de nombreuses préparations pharmaceutiques pour sa stabilité, est une forme inactive de vitamine B12. Pour être activée, elle doit être convertie par l’organisme.
Parmi les analogues de vitamine B12, on recense l’adeninylcobamide (dite pseudo-vitamine B12). Cette forme serait inactive pour l’Homme.
Métabolisme :
La vitamine B12 est transportée par l’alimentation jusque dans l’estomac, où elle se libère des aliments grâce à l’acidité du milieu. Elle est alors prise en charge par le facteur intrinsèqueb, une protéine fabriquée par la muqueuse de l’estomac.
Cette liaison « facteur intrinsèque-vitamine B12″ est nécessaire à l’absorption de la vitamine au niveau de l’intestin. 99% de la vitamine B12 est absorbée grâce à cette voie métabolique, dépendante du facteur intrinsèqueb [1]. En présence de vitamine B12 et de pseudo-vitamine B12, le facteur intrinsèqueb se liera préférentiellement à la vitamine B12 [2].
Une fois absorbée, la vitamine B12 se retrouve dans le sang où elle est transportée vers les cellules utilisatrices grâce aux transcobalamines II.
Carences :
D’après le Vulgaris-Médical** les carences en vitamines B12 se rencontrent principalement :
- lorsque les apports alimentaires sont insuffisants (ex végétaliens)
- suite à la présence de parasites qui empêchent l’assimilation de la vitamine
- lors d’anomalies de fabrication du facteur intrinsèqueb, une protéine essentielle à l’assimilation de la vitamine
- lors d’un déficit congénital en facteur intrinsèqueb
- après chirurgie de parties spécifiques de l’intestin ou de l’estomac
- suite à une infection chronique de l’intestin grêle
A noter que la carence en vitamine B12 augmente avec l’âge, du fait principalement d’une mauvaise absorption alimentaire de la vitamine.
Parmi les nombreux symptômes liés à une carence en vitamine B12, nous pouvons citer : la fatigue, la pâleur, des symptômes neurologiques, des troubles digestifs.
=> dès 1991 : 1ères recherches : mise en évidence de deux formes de vitamine B12 dans la spiruline
En 1991, les travaux de Dagnelie laissent entendre que la biodisponibilité de la vitamine B12 de la spiruline serait discutable [3].
Par la suite, deux études menées par Watanabe et ses équipes (1999 et 2002) [4 et 5], indiquent que la spiruline contiendrait majoritairement une pseudo-vitamine B12 qui ne serait pas intéressante comme source d’apport en vitamine B12.
Dans leur étude de 1999 [4], Watanabe et son équipe veulent vérifier les teneurs en vitamine B12 de comprimés de spiruline. Pour cela, ils déterminent la quantité de vitamine B12 par méthode microbiologique (à l’aide de Lactobacillus leichmannii ATCC 7830) et par méthode de chimiluminescence du facteur intrinsèqueb.
Les valeurs qu’ils trouvent sont environ 6 à 9 fois plus élevées avec la méthode microbiologique qu’avec la méthode de chimiluminescence. La méthode microbiologique révèle la présence de vitamine B12 dérivée de diverses formes (composés de substitution et/ou formes analogues inactives). Ils constatent également la présence d’une petite quantité de vitamine B12 active par liaison au facteur intrinsèque. Deux analogues (majeur et mineur) de facteur intrinsèque de vitamine B12 active sont alors purifiés par différentes méthodes***. La fraction majeure est identifiée comme étant de la pseudo-vitamine B12, tandis que la fraction mineure est reconnue comme étant de la vitamine B12 active. Cette vitamine B12 active présentait 17 % de la quantité totale de vitamine B12 de la spiruline.
En 2002 [5], Watanabe et ses collègues évaluent la présence de vitamine B12 par méthode microbiologique (Lactobacillus delbrueckii subsp. lactis ATCC 7830) et concluent que la pseudo-vitamine B12 prédomine dans les comprimés de spiruline.
En 2007, une étude néerlandaise menée sur des rats, démontre que la vitamine B12 de la spiruline serait bien absorbée par l’organisme [6], contrairement à ce que suggéraient quelques études antérieures.
Toujours en 2007 [7], Watanabe compile les résultats de différentes recherches menées sur la vitamine B12 de la spiruline : il en ressort que les résultats de certaines études semblent un peu contradictoires. Le scientifique en conclue que des études complémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre la biodisponibilité de la vitamine B12 de la spiruline dans l’organisme humain.
=> 2010 : confirmation de la présence de vitamine B12 active dans la spiruline
En 2010, Kumudha et son équipe [8] identifient et quantifient la méthylcobalamine (forme active de la vitamine B12) de la spiruline Spirulina platensis : ils identifient la vitamine B12 par HPLCc et CCMd, et confirme l’authenticité de la méthylcobalamine par LC-MSe et MS/MSf.
Ils quantifient cette méthylcobalamine par essai microbiologique et test de chimiluminescence et trouvent respectivement des teneurs de 38,5 µg (+/- 2 µg) et de 35,7 µg (+/- 2 µg) pour 100 g de biomasse sèche.
En se basant sur les résultats obtenus lors de cette dernière étude, nous pouvons en déduire qu’une dose journalière de 3 g de spiruline (6 cp de 500 mg) apporterait autour de 1,1 µg de vitamine B12 active. Sachant que les apports journaliers recommandés (AJR) en vitamine B12 sont de 2,5 µg, nous pouvons en conclure que 3 g de spiruline apporterait environ 44 % des AJRg en vitamine B12 active.
# La forme adeninylcobamide de la vitamine B12 est-elle vraiment inactive ?
Comme indiqué précédemment, la vitamine 12 intervient comme cofacteur dans certaines réactions.
La méthylcobalamine (forme active de la vitamine 12) est, entre autres, un cofacteur de la méthionine synthase, une enzyme qui permet la biosynthèse de la méthionine à partir l’homocystéine.
Un déficit nutritionnel en vitamine B12 peut entraîner une augmentation du taux d’homocystéine dans le sang. Or un taux trop élevé d’homocystéine peut être à l’origine de facteur de risque d’accidents vasculaires.
Nous avons également vu qu’il existe une forme de vitamine B12 dite pseudo-vitamine B12 qui ne serait pas active pour l’Homme, comme le suggère de nombreuses recherches.
Toutefois, des données récentes révèlent que la pseudo-vitamine B12 ne serait peut-être pas aussi inactive qu’on le supposait…
Dans sa thèse de 2009 [9], Sandro Roselli mentionne que « Des travaux récents font état de la capacité de certains microorganismes à utiliser la pseudo-vitamine B12 comme cofacteurb pour toutes leurs enzymes B12-dépendantes. » Il souligne également qu’ « une multitude de travaux récents font (d’ailleurs) état d’organisme anaérobies produisant majoritairement de la pseudo-vitamine B12 …/… Il apparaît ainsi que ces composés longtemps considérés comme des formes de remplacement, sont en fait des cofacteurs majeurs pour de nombreux organismes. »
En 2010, les résultats des recherches de Takinoa et son équipe [10] vont dans ce sens. En effet, ils démontrent que les cellules de la spiruline Spirulina platensis sont capables d’utiliser la pseudo-vitamine B12 synthétisée comme cofacteur de la méthionine synthase.
Conclusion :
Compte tenu des différentes recherches effectuées à ce jour, sur la vitamine B12 de la spiruline, nous pouvons en conclure que :
1- la micro-algue contiendrait majoritairement de la vitamine B12 dite pseudo-vitamine B12.
2- cette pseudo-vitamine B12 ne serait pas aussi inactive qu’on le prétendait il y a encore quelques années.
3- la présence, dans des proportions non négligeables, de vitamine B12 active (méthylcobalamine) dans la spiruline semble aujourd’hui bien confirmée, faisant de la micro-algue une source d’apport intéressante pour une supplémentation (végétarisme, végétalisme, subcarences).
*En 1988, Herbert soulignait qu’environ 80 % des teneurs en vitamine B12 des aliments indiquées dans la littérature seraient inexactes étant donné que celles-ci seraient dues à des analogues inactifs de vitamine B12 [11].
**Source : Vulgaris-Medical : www.vulgaris-medical.com
***Méthodes utilisées : CCMd, HPLCc en phase inverse, spectroscopie (1)H-RMN, spectroscopie à rayons ultraviolets visibles, activité biologique en utilisant L. leichmannii comme un organisme et test de liaison de la vitamine B12 avec le facteur intrinsèque.
NATÉSIS® décembre 2011 (actualisé 2016)
Mise en garde : ce document est une synthèse bibliographique régulièrement mise à jour. Il ne saurait cependant engager la responsabilité de NATESIS® s’il en était fait une interprétation relevant du domaine médical (diagnostic ou traitement).
La spiruline est un complément alimentaire, il ne peut se substituer à une alimentation équilibrée et à un mode de vie sain. Ne pas dépasser la dose conseillée. Tenir hors de la portée des jeunes enfants.
Définition :
a : cofacteur : facteur qui intervient conjointement avec d’autres au cours d’un processus. www.larousse.fr
b : Le facteur intrinsèque « est synthétisé par les cellules du fundus de l’estomac. Dès sa libération, il se lie à la vitamine B12 contenue dans les aliments et la protège durant son parcours jusqu’à son absorption dans l’iléon (partie terminale de l’intestin grêle). À cet endroit, le facteur intrinsèque se fixe sur un récepteur spécifique, et la vitamine B12 passe dans la cellule intestinale puis dans la circulation sanguine…/… L’absence de facteur intrinsèque est responsable d’un défaut majeur de l’absorption de la vitamine B12 et provoque une anémie mégaloblastique (caractérisée par des globules rouges de grande taille). La cause la plus fréquente en est la maladie de Biermer, due à la destruction des cellules de l’estomac qui fabriquent le facteur intrinsèque. L’absence congénitale de récepteur du facteur intrinsèque entraîne également une malabsorption de la vitamine B12 : c’est la maladie d’Imerslund.» www.larousse.fr/encyclopedie
c : CLHP : Chromatographie Liquide Haute Performance (HPLC : High-performance liquid chromatography)
d : CCM : Chromatographie sur Couche Mince (TLC : Thin-layer chromatography)
e : LC-MS : Chromatographie en phase Liquide couplée à la Spectrométrie de Masse (LC-MS : Liquid Chromatography Mass Spectrometry)
f : MS/MS : Spectrométrie de masse en tandem (Tandem Mass Spectrometry)
g : AJR : Apports Journaliers Recommandés.
Sources :
Pharmacologie Intégrée : C.P. Page, M.J. Curtis, M.C. Sutter, M.J. Walker, B.B. Hoffman – De Boeck Université, 1999.
Hématologie Clinique et biologique : G. Sébahoum – Editions Arnette, 2005
Lucie Bergeron et Francine Pouliot : La carence en vitamine B12 sous-estimée et sous diagnostiquée – Le Médecin du Québec, vol 46, n° 2, février 2011
The Office of Dietary Supplements (ODS): Vitamin B12 www.ods.od.nih.gov
Vulgaris-Medical : www.vulgaris-medical.com
Encyclopédie Larousse : www.larousse.fr/encyclopedie
Références :
[1] Oh RC. & Brown DL. : Vitamin B12 Deficiency. Am Fam Physician. 2003 Mar 1;67(5):979-986.
[2] Toporek M.: The relation of binding power to intrinsic factor activity. Effect of pseudovitamin B12 on absorption of vitamin B12. Am J Clin Nutr. 1960 May-Jun; 8:297-300.
[3] Dagnelie PC. & al.: Vitamin B-12 from algae appears not to be bioavailable. Am J Clin Nutr. 1991 Mar; 53(3):695-7.
[4] Watanabe F. & al.: Pseudovitamin B(12) is the predominant cobamide of an algal health food, spirulina tablets. J Agric Food Chem. 1999 Nov; 47(11):4736-41.
[5] Watanabe F. & al.: Characterization and bioavailability of vitamin B12-compounds from edible algae. J Nutr Sci Vitaminol (Tokyo). 2002 Oct; 48(5):325-31.
[6] Van Den Berg H. & al: Vitamin B-12 content and bioavailability of spirulina and nori in rats. J Nutr Biochem 1991 2:314-8.
[7] Watanabe F. Vitamin B12 sources and bioavailability. Exp Biol Med (Maywood). 2007 Nov; 232(10):1266-74.
[8] Kumudha A. & al.: Purification, Identification, and Characterization of Methylcobalamin from Spirulina platensis. J Agric Food Chem Aug 2010.
[9] Roselli S. : Génomique fonctionnelle de la dégradation microbienne du chlorométhane. Thèse soutenue publiquement le 15 décembre 2009 – Université de Strasbourg.
[10] Tanioka Y. & al.: Methyladeninylcobamide functions as the cofactor of methionine synthase in a Cyanobacterium, Spirulina platensis NIES-39. FEBS Lett. 2010 Jul 16;584(14):3223-6. Epub 2010 Jun 17.
[11] Herbert V.: Vitamin B-12: plant sources, requirements, and assay. Am J Clin Nutr. 1988; 48:852-8.
MESSAGE 5
ENCORE UN AUTRE COPIÉ-COLLÉ SUR LA SPIRULINE (vitamine B12) :
* https://www.dihe.fr/blog-superaliments/vitamine-b12-spiruline-danger.html
La qualité de la vitamine B12 contenue dans la spiruline est remise en question par certains: active, pseudo B12, elle serait même dangereuse. Sur quoi reposent ces allégations, et qu’en dit réellement la science ?
On me pose régulièrement la question de la qualité de la vitamine B12 dans la spiruline. Mes interlocuteurs cherchent à savoir s’il s’agit d’une vrai source de cette vitamine, si la B12 de la spiruline ne serait en fait qu’une pseudo-B12 ou pire, qu’elle empêcherait l’assimilation de la vraie B12 !
Il existe en effet une controverse datant des années 1990 et entretenue par les laboratoires vendant de la B12 de synthèse. Je vous propose de faire le point sur les raisons de cette controverse et l’état des études scientifiques les plus récentes sur le sujet.
Le doute sur la B12 de la spiruline : Contiendrait-elle de la pseudo-B12 ?
Le doute concernant la capacité du corps humain à assimiler la vitamine B12 a commencé avec deux études publiées en 1991[1] et en 1993[2]. Les tests réalisés par le Prof. Leitzmann en 1993 notamment ne révélèrent aucune liaison entre la B12 de la spiruline et le facteur intrinsèque (ou facteur de Castle). Ce dernier élément est une protéine produite dans notre estomac et à laquelle se lie normalement la méthylcobalamine, la B12 dite « active », dans nos intestins pour être assimilée. Cette étude semblait ainsi démontrer l’inactivité de la B12 de la spiruline. C’est ainsi que celle-ci fut cataloguée comme une pseudo-B12 ou une B12 analogue, inactive.
Avant d’aller plus loin, il faut noter qu‘il s’agit de la voie d’assimilation principale. Une faible proportion de vitamine B12 peut cependant être également absorbée par diffusion passive, sans facteur intrinsèque[3] [4]. On entrevoit déjà que les choses ne sont pas si simples.
En 1995, une autre étude[5], utilisant pourtant la même méthode d’analyse, vint contredire les résultats de Leitzmann. Elle révèle une haute teneur en B12 « active » dans spirulina platensis (aujourd’hui dénommée arthrospira platensis), notre spiruline.
Les B12 de la spiruline : Une pseudo-B12 et une B12 active
En raison de ces importantes disparités dans les résultats, la méthode de choix pour le dosage de la vitamine B12 a changé à la fin des années 1990. Elle est désormais basée sur la chimiluminescence. Cette méthode permet de déterminer avec davantage de précision le contenu et les différents composés des corrinoïdes, auxquels appartient la B12.
C’est cette méthode qu’a utilisé l’équipe du Prof. Watanabe en 1999[6] puis en 2002[7] pour démontrer que :
- Le principal corrinoïde de la spiruline (à hauteur de 83%) est la 7-adeninyl cyanocobamide, une forme semble-t-il inactive chez l’homme;
- La méthylcobalamine ou vitamine B12 « active » représente 17% du total des corrinoïdes.
L’étude de 1999 a par ailleurs rappelé que la cyanocobamide n’interfère pas dans le métabolisme normal de la B12 « active », balayant ainsi un autre doute qui est encore relayé par certains. Il avait pourtant était démontré dès 1960[8] qu’en présence de B12 « active » et de pseudo-B12, le facteur intrinsèque se lie de préférence à la méthylcobalamine.
Une autre analyse[9], également publiée en 1999, présente de son côté une fraction de 36% de B12 assimilable par l’homme.
En 2007, une étude démontre que la vitamine B12 de la spiruline serait bien assimilée par les rats[10] mais le Prof. Watanabe, suite à un travail de compilation exhaustif[11] de toutes les recherches sur le sujet ne parvient pas à conclure de manière absolument certaine quant à la biodisponibilité de la B12 de la spiruline pour le corps humain.
Les sources traditionnelles de B12 : Riches en pseudo-B12
Par ailleurs, selon Falquet et Hurni [12], il est désormais « établit que bien d’autres sources alimentaires de vitamine B12 (peut-être toutes !) contiennent elles-aussi de fortes proportions d’analogues non-métabolisables par l’homme». Cette proportion pourrait s’élever jusqu’à 80% des teneurs en B12 communément indiquées[13]. Bref, l’homme a toujours consommé différentes formes de B12, dont de la pseudo-B12 ce qui confirme, s’il en était besoin, l’innocuité de la B12 dite « inactive ».
La spiruline, source confirmée de B12 pour l’homme
Ce n’est qu’en 2010 qu’une étude[14] parue dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry identifie la B12 de la spiruline par deux méthodes de chromatographie (CLHP[15] et CCM[16]) puis confirme les résultats des études de 1999 et l’authenticité de la méthycobalamine par deux autres techniques (LC-MS[17] et MS/MS[18]).
Nous savons désormais, sans l’ombre d’un doute que la spiruline contient une part non négligeable de méthylcobalamine biodisponible pour l’homme. Elle est ainsi un aliment de choix comme source de B12 pour tous, et la seule source alimentaire de B12 pour les végétaliens !
Enfin, pour la petite histoire, les résultats d’un essai clinique randomisé en double aveugle publiés en 2017 [19] indiquent qu’une diminution importante du nombre de transfusions dans le groupe spiruline (28 enfants ont reçu 5 g /jour tandis que le groupe contrôle de 25 enfants ont reçu un placebo) pourrait « être expliquée par la richesse en vitamine B12 de la spiruline », illustrant ainsi sa biodisponibilité.
B12 de la spiruline : Résumé des recherches
Pour résumer l’état de la recherche à ce jour sur la B12 de la spiruline :
- La forme « inactive » représenterait 64% à 83% de sa teneur totale en vitamine B12,
- Cette pseudo-B12 n’empêcherait pas l’assimilation de la forme « active » chez l’homme,
- La forme « active » ou méthylcobalamine représenterait 17% à 36% de sa teneur totale en vitamine B12.
La B12 de la spiruline Dihé
En considérant la fraction la plus basse (17%), une dose de 3g de spiruline Dihé (1cc bombée de paillettes ou 10 mini comprimés de 300mg) apporterait 7,3µg de B12 active soit 293% des Valeurs Nutritionnelles Recommandées. Cela permet une absorption avec le facteur intrinsèque et sans (dans le cas, courant, où la voie du facteur intrinsèque est déficiente en raison d’une alimentation inappropriée).
Problèmes d’assimilation de la B12
Il existe de nombreuses causes de déficience d’assimilation de la vitamine B12 (cf. le tableau ci-dessous). Hormis les cas d’ablation d’une partie de l’intestin ou de l’estomac et les maladies génétiques (rares), il est possible de traiter ces déficiences.
Consultez un médecin et régénérez votre flore intestinale avec la pulpe de baobab sauvage, exceptionnellement riche en prébiotiques. Et notons que la spiruline agit également favorablement sur la santé intestinale, notamment au niveau de la détoxination et de l’alimentation des probiotiques.
Causes | Conséquence au niveau de l’assimilation |
Heliobacter pylori, gastrectomie, anticorps contre le facteur intrinsèque, gastrite atrophique chronique | Carence en facteur intrinsèque |
Achlorhydrie, Gastrite légère, certains médicaments. | Manque d’acidité et carence en pepsine |
Maladies, inflammation ou ablation partielle de l’intestin grêle, carence sévère en calcium, certains médicaments. | Pas d’assimilation par l’intestin grêle |
Pancréatite, insuffisance pancréatique exocrine, cancer du pancréas, kystes au pancréas, rupture du pancréas, mucoviscidose. | Enzyme pancréatique insuffisante/manquante |
Maladies génétiques, infections bactériennes, certains médicaments. | Problèmes de transformation de la vitamine B12 aux niveaux du sang et des cellules |
Note sur les compléments de B12
La forme de vitamine B12 la plus souvent commercialisée est la cyanocobalamine. Il s’agit d’une molécule synthétique, qui n’existe pas dans la nature et qui doit être métabolisée par notre organisme pour devenir active. Elle coûte moins cher que la méthylcobalamine car elle est plus stable à l’air libre et plus facile à produire. Elle serait cependant 3 fois moins assimilable[20]que sa consœur. Par ailleurs, les bactéries à partir desquelles sont fabriqués ces compléments synthétiques sont généralement des OGM. En 2001, les bactéries génétiquement modifiées représentaient plus de 80 % de la production mondiale. Sachez que les microorganismes ne sont pas concernés par la réglementation européenne sur l’affichage obligatoire de la présence d’OGM. Le site d’information sur les OGM en Union Européenne « GMO Compass » indique explicitement que les vitamines B12 synthétiques sont pratiquement toujours fabriquées à partir d’OGM.
Ajoutons que les comprimés alimentaires contenant de la B12 de synthèse supposée active contiendraient tout de même des analogues. Ces formes « inactives » proviendraient de réactions entre la B12 « active » et d’autres composés comme le fer ou la vitamine C[21].
Sources:
[1] Dagnelie PC. & al.: Vitamin B-12 from algae appears not to be bioavailable. Am J Clin Nutr. 1991 Mar; 53(3):695-7.
[2] Leitzmann C. (1993) Vitamin B12 aktueller Stand der Forschung, FIT fürs LEBEN 6, 12-15
[3] Abels, J., Vegter, J. J. M., Woldring, M. G., Jans, J. H. and Nieweg, H. O. (1959), The Physiologic Mechanism of Vitamin B12 Absorption. Acta Medica Scandinavica, 165: 105–113. doi: 10.1111/j.0954-6820.1959.tb14477.x
[4] Berlin, H., Berlin, R. and Brante, G. (1968), Oral Treatment Of Pernicious Anemia With High Doses Of Vitamin B12 Without Intrinsic Factor. Acta Medica Scandinavica, 184: 247–258.
[5] Hau R, (1995) Vitamin B12 in der Mikroalge Spirulina platensis, FIT fürs LEBEN 1, 29
[6] Watanabe F, Katsura H, Takenaka S, Fujita T, Abe K, Tamura Y, Nakatsuka T, Nakano Y. (1999) Pseudovitamin B(12) is the predominant cobamide of an algal health food, spirulina tablets.
J Agric Food Chem. 47(11):4736-41.
[7] Watanabe F, Takenaka S, Kittaka-Katsura H, Ebara S, Miyamoto E. (2002). Characterization and bioavailability of vitamin B12-compounds from edible algae. J Nutr Sci Vitaminol (Tokyo). 48(5):325-31.
[8] Toporek M.: The relation of binding power to intrinsic factor activity. Effect of pseudovitamin B12 on absorption of vitamin B12. Am J Clin Nutr. 1960 May-Jun; 8:297-300.
[9] Todd-Lorenz R., (1999) Spirulina Pacifica as a Source of Cobalamin Vitamin B-12 Spirulina Pacifica Technical Bulletin #052
[10] Van Den Berg H. & al: Vitamin B-12 content and bioavailability of spirulina and nori in rats. J Nutr Biochem 1991 2:314-8.
[11] Watanabe F. Vitamin B12 sources and bioavailability. Exp Biol Med (Maywood). 2007 Nov; 232(10):1266-74.
[12] J. Falquet et J.-P. Hurni, Spiruline, Aspects Nutritionnels, Antenna Technologies, Nov 2006
[13] Herbert V.: Vitamin B-12: plant sources, requirements, and assay. Am J Clin Nutr. 1988; 48:852-8.
[14] Kumudha A. & al.: Purification, Identification, and Characterization of Methylcobalamin from Spirulina platensis. J Agric Food Chem Aug 2010.
[15] Chromatographie Liquide Haute Performance (High-performance liquid chromatography en anglais)
[16] Chromatographie sur Couche Mince (Thin-layer chromatography en anglais)
[17] Chromatographie en phase Liquide couplée à la Spectrométrie de Masse (Liquid Chromatography Mass Spectrometry en anglais)
[18] Spectrométrie de masse en tandem (Tandem Mass Spectrometry en anglais)
[19] Malam-Abdou B. et al. : Intérêt d’une supplémentation en spiruline chez les enfants Drépanocytaires homozygotes à l’hôpital national de Niamey. Essai clinique randomisé en double aveugle à propos de 53 cas, European Scientific Journal 13(21):208-216 · July 2017 https://www.researchgate.net/publication/318795838_Interet_D’une_Supplementation_En_Spiruline_Chez_Les_Enfants_Drepanocytaires_Homozygotes_A_L’hopital_National_De_Niamey_Essai_Clinique_Randomise_En_Double_Aveugle_A_Propos_De_53_Cas
La spiruline est une micro-algue utilisée depuis des milliers d’années en raison de ses propriétés curatives. Nous avons complété les enfants atteints d’anémie falciforme afin d’en évaluer l’impact sur les paramètres anthropométriques et cliniques. Il s’agissait d’un test clinique à double insu randomisé, réalisé sur une période de 9 mois. L’étude portait sur 53 enfants homozygotes atteints de drépanocytose âgés de 6 mois à 15 ans. En outre, ils se rendaient à l’hôpital national de Niamey pour un suivi. Un groupe (28 enfants) a reçu 5 g de spiruline par jour et l’autre groupe (25 enfants) a reçu un placebo. Les aspects étudiés étaient: le nombre d’hospitalisations et de transfusions, la crise vaso-occlusive, l’indice de masse corporelle et la splénomégalie. Nous avons constaté que 84,90% des patients avaient été hospitalisés au moins une fois et que 45,3% d’entre eux avaient déjà été transfusés. Le nombre moyen de crises a considérablement diminué dans le groupe spiruline, passant de 2,75 avant l’étude à 1,18 à la fin de l’étude. Cela a donc été observé par rapport à 2,44 à 1,6 dans le groupe placebo. Nous avons également noté une diminution du nombre d’hospitalisations et du nombre de transfusions qui est moins importante dans le groupe supplémenté en spiruline. En conclusion, cette étude a montré que la supplémentation en spiruline avait un impact significatif sur les enfants atteints d’anémie falciforme. C’est même malgré le fait que la différence entre les deux groupes n’est pas significative dans certains cas.
[20] « Methylcobalamin » in Alternative medecine review 3(6):461-3 (1998).
[21] Herbert V., Drivas G., Foscadi R. (1982), Multivitamin/mineral food supplement containing vitamin B12 may also contain analogues of B12. N. Engl. J. Med., vol.307, pp 255-256